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Comment réussir ma classe virtuelle ?

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4.5 / 5 ( 27 votes )

Vous connaissez peut-être quelqu’un qui, un jour, vous a dit : « J’ai suivi une classe virtuelle et ça ne s’est pas bien passé, pas sûr de retenter l’expérience, je n’ai pas aimé cette façon de former et d’apprendre ! ».

Aviez-vous alors réfléchi aux erreurs qui avaient pu être commises ? Une mauvaise animation du formateur ? Des contraintes techniques fragilisant l’accessibilité à la classe virtuelle ? Une utilisation non pertinente de cette modalité ?

Détaillons ensemble 3 erreurs communes lors de la préparation et l’animation de séquence de formation en classe virtuelle.

Erreur 1 : Sous-estimer le temps

Une journée de formation présentielle offre un large temps aux participants pour arriver sur le lieu de formation, s’installer, faire connaissance, échanger entre eux…
Dans le cadre d’une classe virtuelle, le formateur doit dans un laps de temps plus court : aider les participants à se connecter, les accueillir, organiser un tour de table, effectuer son animation et clôturer la classe virtuelle.

L’erreur qui est souvent commise est donc de sous-estimer la durée de ces différentes étapes.L’animateur devra donc impérativement tenir compte du temps « annexe » à la formation : accueillir les participants et résoudre leurs potentiels soucis techniques, les bugs de connexion pendant la séquence, etc. Et il devra, bien entendu, adapter les objectifs pédagogiques de la classe virtuelle à sa durée.

Notre conseil sur la durée idéale d’une classe virtuelle :

Une heure est une durée raisonnable pour une classe virtuelle : en découpant votre animation en plusieurs blocs vous pourrez faire travailler les participants, les faire échanger tout en gérant l’accueil et la réponse aux questions diverses.
Une durée de moins d’une heure pourrait être risquée car il faut prendre en compte le temps de connexion des apprenants, les retards dûs aux contraintes techniques…Cependant, gardez en tête que pour des objectifs assez limités comme par exemple une classe virtuelle dédiée à des questions/réponses, une durée inférieure à une heure pourra être appliquée.

Erreur 2 : Sur-estimer l’attention des participants

La mise en place d’une classe virtuelle peut comporter un certain nombre de risques dont les décrochages. En effet à distance, capter l’attention des participants peut s’avérer plus difficile étant donné le manque de contacts visuels directs.

Les participants à une classe virtuelle seront plus facilement passifs si :
– Le formateur transmet des informations au groupe sans les faire interagir
– Les savoirs des participants ne sont pas mis en avant grâce à des partages d’expériences
– Le nombre de participants est trop élevé et ne permet pas à chacun d’interagir
– Les activités proposées ne sont pas rythmées

Afin de contourner ces contraintes, il sera donc indispensable pour le formateur d’alterner les méthodes pédagogiques (expositives, démonstratives, interrogatives) afin de donner du rythme à sa classe virtuelle. L’attention des participants sera d’autant plus captée si les activités proposées sont assez courtes et si elles favorisent les échanges. N’hésitez donc pas à intégrer des quiz, brainstorming et débats au déroulé pédagogique de votre classe virtuelle.

Notre conseil sur le nombre de participants idéal à une classe virtuelle :

– Entre 1 à 4 participants, une classe virtuelle pourra être axée sur de la pratique et les échanges seront assurés.

– Entre 4 et 6 participants : la classe virtuelle reste interactive : les participants peuvent partager leurs expériences.

– Au-delà de 6 participants : le formateur peinera à proposer des activités interactives sollicitant l’ensemble du groupe, la classe virtuelle sera plutôt axée sur des apports théoriques.
Rappelez-vous que la classe virtuelle sert à nourrir les échanges et que d’autres types de modalités seront peut-être plus adaptés si vous souhaitez uniquement transmettre des notions ou principes à votre groupe.

Erreur 3 : Sous-estimer les aspects techniques

La réussite d’une classe virtuelle repose également sur la prise en compte de son environnement technique. Que ce soit du côté du formateur ou des participants, plusieurs paramètres doivent être verrouillés.

Quels sont ces paramètres ?

Assurez-vous que l’animateur maîtrise l’outil. La formation au logiciel est alors essentielle qu’importe la solution utilisée. Prévoyez du temps pour le prendre en main, effectuez des classes virtuelles de test afin d’appréhender toutes ses fonctionnalités et ses limites.
Une classe virtuelle réussie sera également une séquence dans laquelle on observera peu de ralentissements. Pour cela n’hésitez pas à prévoir des solutions alternatives à votre connexion habituelle pour vous connecter à Internet (clé wifi,4G) et à prévenir vos collaborateurs de ne pas télécharger de gros fichier pendant votre séquence de formation en ligne Ce point est encore plus important dès lors que vous utilisez la classe virtuelle à plusieurs reprises dans le cadre d’un même parcours de formation. En effet, une répétition de bugs et de difficultés techniques peut entrainer une baisse de motivation de votre groupe et à terme de moins en moins de connexion à celles-ci.

Notre conseil pour accompagner vos apprenants à la prise en main de l’outil :

Pour anticiper les questions de vos apprenants et ne pas perdre trop de temps en début de vos classes virtuelles, il sera intéressant de leur proposer une documentation détaillée sur les étapes à suivre pour y accéder ainsi que sur les prérequis techniques. L’intervention de leur DSI sera peut-être nécessaire et devra donc se faire en amont de la séquence de formation

En conclusion, il est vrai que la mise en place d’une classe virtuelle peut comporter un certains nombres de risques : décrochages facilités, interactions réduites, indicateurs limités, bogues. Pour vous concentrer sur la réussite pédagogique, l’atteinte des objectifs et la satisfaction de vos apprenants, il est essentiel d’anticiper tous ces paramètres pour éviter ces trois erreurs communes.

Pour vous former et vous aider à réussir vos classes virtuelles, l’ISTF vous propose le cursus Animateur de classes virtuelles.

Et en bonus :

Téléchargez la checklist de l’animateur de classes virtuelles !

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Mémo – Comment intégrer le video learning ?
Retour d’expérience – Anne Bertaud de l’ASIP Santé
Wendy Ugwonali
Wendy Ugwonali
Formatrice de formateurs en ingénierie digital learning à l'ISTF

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