Des formations pragmatiques pour les acteurs de la formation
NewsDes formations pragmatiques pour les acteurs de la formation
Retrouvez l’interview de Mathilde Istin sur le plateau de #RDVRH de BFM Business avec Alexia BORG pour échanger sur les différents défis des entreprises en ce qui concerne la formation de leurs collaborateurs, la digitalisation de leurs activités learning et les innovations proposées par l’ISTF
Pouvez-vous présenter votre organisme de formation ?
La mission d’ISTF est de développer les compétences des acteurs de la formation. Nous leur permettons de répondre aux enjeux du monde de la formation et de l’entreprise, en développant des solutions de formation de qualité. Nos formations, sous de multiples formes, s’adressent à tous les professionnels de la formation : formateurs, responsables pédagogiques, ingénieurs pédagogiques, concepteurs, chargés de formation, etc. Nous proposons également des certifications, des méthodologies et des accompagnements stratégiques et opérationnels.
D’après vous, quels sont aujourd’hui les nouveaux enjeux de la formation ?
Le monde évolue très vite, et c’est aussi le cas pour le monde de l’entreprise. Les organisations doivent trouver une solution pour s’adapter aux évolutions de leur marché, de leurs métiers, et pour rester compétitives. Elles ont ainsi besoin d’accélérer le développement des compétences de leurs (futurs) collaborateurs. La formation s’impose alors comme l’outil n° 1 pour y parvenir. On parle d’ailleurs d’« entreprises apprenantes » lorsqu’elles réussissent à placer la formation comme moteur de réussite.
L’objectif est donc de former mieux et plus vite. Les entreprises peuvent compter sur les nouvelles technologies pour les y aider : digital learning, metaverse, intelligence artificielle… Mais encore faut-il avoir les compétences nécessaires pour former autrement.
Le digital learning est une compétence systématiquement demandée par les entreprises aujourd’hui, qu’il s’agisse de profils de formateurs, d’ingénieurs pédagogiques ou de chefs de projet. Ces nouvelles pratiques pédagogiques et technologiques sont ainsi soit développées pour les personnes déjà en poste, soit recherchées pour les futurs collaborateurs. Nous recevons et voyons passer chaque semaine des dizaines d’annonces d’emploi, incluant toutes la nécessité de savoir utiliser le digital en formation.
L’ISTF, grâce à l’ensemble de ses solutions, fournit les clés pour maîtriser ces nouvelles méthodes et outils. Nos solutions permettent de structurer l’évolution des compétences de la formation, et ainsi, de fluidifier l’emploi autour de ces métiers en tension. Les organisations ont en effet beaucoup de mal à recruter sur ces fonctions avec la compétence digital learning.
Quelles sont les principales fonctions formation que vous accompagnez ?
L’un de nos baromètres annuels, sur les compétences et l’employabilité autour du digital learning, distingue quatre grands profils (non exhaustifs, et avec des intitulés variant d’une structure à une autre) :
- Les pilotes : responsables formation, métier que l’on connaît déjà bien, et les digital learning managers : chargés de mener à bien la transformation de la formation dans l’entreprise ;
- Les chefs de projets learning, les learning designers et concepteurs de contenus digitaux : architectes respectifs des projets, parcours et ressources digitales de formation ;
- Les animateurs au sens large : formateurs permanents, formateurs occasionnels, tuteurs ;
- Les learning success managers : qui interviennent tout autour du déploiement d’une formation pour accompagner les apprenants et garantir une expérience d’apprentissage optimale.
J’ajoute un cinquième profil, regroupant les fonctions supports et administratives autour de la formation : les chargés de formation, coordinateurs, acheteurs de formations.
De manière très opérationnelle, nous les accompagnons tous dans l’évolution de leurs compétences et pratiques métiers et outils. Par exemple, avec des cursus certifiants au niveau national. Ils sont extrêmement professionnalisants, comme nos parcours « Chef de projet digital learning », « Concepteur de ressources e-learning » ou encore « Formateur blended learning ». L’ISTF est d’ailleurs détenteur de deux de ces certifications déposées au Répertoire Spécifique de France Compétences.
Autres exemples, des formations plus courtes, également très pragmatiques et best-sellers cette année : « Learning success manager », « Concepteur video learning », « Parcours DLTE : digital learning trainer excellence », ou encore « Produire des contenus en méthode Agile (méthode EDAT) ».
Et quelle forme d’accompagnement et de formations leur proposez-vous ?
Nos solutions s’organisent à distance et/ou en présentiel. Tout dépend du cahier des charges de nos clients et apprenants, comme des compétences visées. Nous croyons beaucoup en la force de l’immersion. Les modalités de nos formations nous permettent de faire vivre à nos participants ce qu’ils cherchent à développer pour leurs propres formations. Par exemple : si la compétence visée par une entreprise pour ses formateurs est d’animer des classes virtuelles engageantes, il n’y a aucun intérêt pédagogique à leur proposer une action de formation en présentiel. En revanche, les plonger dans une expérience d’apprentissage basée sur des classes virtuelles favorisera grandement la réelle transformation de leurs pratiques. Ils auront en effet vécu la situation en tant qu’apprenants eux-mêmes, et auront pu voir en direct des exemples de pratiques d’animation engageantes.
La durée de nos solutions varie elle aussi, selon les résultats attendus. Dans le cas de nos Masterclass, on part pour 45 minutes axées sur un seul sujet. Le but est alors de sensibiliser les apprenants et de leur apporter une ouverture d’esprit. À l’inverse, certains de nos dispositifs s’étalent sur 9 mois. Ils permettent de réaliser de véritables projets concrets de A à Z. En moyenne, pour nos formations les plus suivies, on se situe entre 9 et 12 heures pour les formations courtes, et entre 100 et 150 heures, sur 4 à 6 mois, pour nos cursus métiers.
D’où viennent les structures qui ont recours à l’ISTF ?
L’ISTF accueille des apprenants issus de secteurs très variés : entreprises du CAC 40, PME, associations, organismes de formation, administrations publiques… Leurs structures choisissent de lancer des sessions intra-entreprise, qui réunissent les équipes et uniformisent les compétences internes, ou bien d’inscrire des collaborateurs à des sessions interentreprises. Celles-ci font se rencontrer des participants venant d’horizons très différents. Ce brassage favorise les échanges de pratiques avec des regards croisés selon les secteurs d’activité et les typologies de formation développées.
Sur quels piliers reposent vos solutions ?
Le pragmatisme d’une part, l’accompagnement d’autre part, et l’immersion que j’ai déjà évoquée. Elle permet d’allier les conseils à la pratique, mais aussi de vivre soi-même l’expérience que l’on souhaite développer auprès de ses apprenants. L’ancrage est ainsi décuplé.
Nos formations, méthodologies et coachings sont reconnus pour leur pragmatisme : nous voulons apporter des solutions pratico-pratiques, en phase avec les enjeux des entreprises, et que nos clients et apprenants peuvent mettre en place tout de suite pour optimiser leurs projets.
Enfin, l’accompagnement est au cœur de toutes nos formations. Avec notre équipe de learning success managers et de formateurs, chacun de nos dispositifs intègre du tutorat pédagogique et technique. Ainsi, nos participants ont toujours plusieurs interlocuteurs pour les encadrer, les aider et les motiver, pendant leur formation et tout autour.
Pouvez-vous détailler les méthodologies que vous avez créées ?
La première, la méthodologie EDAT, permet de développer l’agilité et le learner-centric dans les projets de création de contenus de formation digitaux. Elle répond aux enjeux actuels de la formation digitale : massification, accélération, internalisation et amélioration de l’expérience apprenant. Quant à la seconde, la méthodologie DLTE, elle permet de concevoir, d’animer, de vendre et d’organiser des formations à distance de qualité, avec la recherche constante du meilleur ratio possible entre efficacité pédagogique et temps passé par le formateur. Cette solution est née en réponse aux bouleversements liés au Covid-19. Nous l’avons conservée et adaptée pour faciliter la transformation digitale des formations.
Enfin, quel est votre plus grand défi pour l’avenir ?
Notre rôle est d’accompagner ceux qui réalisent les formations d’aujourd’hui pour préparer demain. Nous nous devons donc d’avoir deux, voire trois temps d’avance. Notre défi est alors de maintenir cette avance de phase grâce à nos outils de veille et aux projets que nous développons. Ceci en restant connectés aux enjeux actuels des entreprises, pour leur offrir le pragmatisme auquel nous tenons tant.
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