Interview – Charlotte Deudon – DLTE niveau 1

1) Après 5 années en tant que Responsable Formation, qu’est-ce qui vous a poussé à suivre la formation DLTE niveau 1 ?

Notre activité avait subi la crise sanitaire et le basculement sans préavis du “full présentiel” au “full distanciel”. A ce moment-là, le virage n’avait pas été préparé et la priorité a été de trouver un outil de classe virtuelle adapté à nos besoins. C’est plus tard, voyant la crise s’installer et le distanciel intègrer durablement notre quotidien professionnel, que la nécessité de modifier nos méthodes de travail et notre pédagogie s’est imposé à nous. Il nous fallait comprendre les codes de l’apprentissage à distance, trouver les clés pour engager efficacement nos stagiaires “sans contact”. C’est à ce moment-là que l’ensemble de l’équipe a suivi la formation ISTF, organisme spécialisé dans la formation de formateurs.

2) Que vous a concrètement apporté la formation DLTE niveau 1 dans vos missions ?

La formation à la méthode DLTE a profondément transformé notre pratique de la pédagogie/andragogie à distance. Coté ingénierie, elle nous a amené à remanier les parcours, durées, déroulés et séquençages pédagogiques, afin ” d’aérer” les apports notionnels, de mieux les intégrer dans le quotidien de nos stagiaires et de les rendre plus digestes. Côté animation, il a été question de synthétiser les messages, d’épurer nos visuels, de rythmer le discours, de laisser la part belle aux séquences de travail asynchrone.

Aujourd’hui nous sommes dans une nouvelle ère, celle de l’hybride, du 50% présentiel / 50% distanciel. Nous avons trouvé nos marques, même si du chemin reste à parcourir. La création et la créativité, moteur de nombreux formateurs, a repris une place essentielle dans notre pratique. Par cet aspect, je dirais que cette formation a redynamisé l’envie et le goût de la formation à distance tant pour les formateurs que pour leurs stagiaires.

3) Que donneriez-vous comme arguments et/ou conseils pour suivre une formation à distance ?

La formation ISTF prévoit plusieurs classes virtuelles de format court d’1h étalées sur plusieurs semaines. C’est vraiment l’idéal pour une équipe de formateurs dont les plannings d’animations se croisent et se chevauchent, et qui n’est quasiment jamais disponible au même moment ! 1h cela s’intègre idéalement en début ou fin de semaine, et le travail intercalaire en autonomie permet de s’adapter au rythme de chacun. Ça c’est pour les arguments : le distanciel, c’est le confort de pouvoir intégrer la montée en compétence dans le quotidien de chacun.

Ensuite, en terme de conseils : suivre une formation à distance, c’est faire l’effort de se détacher des outils/éléments parasites pour se mettre en parfaite condition pour apprendre. Il s’agit alors d’éloigner de soi emails et téléphones, de s’isoler au calme, et choisir d’écouter et de participer. Bref être acteur de sa montée en compétence et de sa vie professionnelle ! C’est un choix en pleine conscience.