Interview – Yann Pinon – Cursus Chef de Projet Digital Learning
Témoignages1) Yann, vos clients sont essentiellement du secteur public, sont-ils consommateurs de digital learning ?
Par rapport à d’autres domaines professionnels, le secteur public n’est pas le plus naturellement porté vers le digital en général et donc le digital learning en particulier, et cela pour de nombreuses raisons.
Les formations en présentiel constituent donc le cœur historique de notre offre. Cependant, la crise sanitaire est arrivée et nous a montré, dans notre secteur comme dans tant d’autres, que la formation en ligne était, non seulement une réalité incontournable, mais aussi une formidable opportunité. Aujourd’hui le but n’est donc ni de revenir en arrière, ni d’effacer le passé, mais d’avancer avec nos deux jambes, en combinant le présentiel et le distanciel pour offrir à nos apprenants l’offre la plus complète et la plus adaptée possible à leurs besoins, leur situation et leurs envies.
Car la transformation digitale que connaît aujourd’hui le secteur public est avant tout portée par une autre transformation plus profonde, celle de la fonction publique : professionnalisation des fonctions, approche par compétences, individualisation des parcours, partage des usages entre le privé et le public, diversification des métiers, etc. La formation professionnelle pour le secteur public s’inscrit donc dans cette double transformation en cours, à laquelle nous essayons d’apporter notre contribution.
2) Vous êtes désormais certifié Chef de Projet Digital Learning, en quoi la validation de ces compétences vous permet d’accompagner le développement de CFC Formations ?
En tant que Responsable d’ingénierie pédagogique, mes missions principales concernent le développement et la diversification de notre offre, et donc bien sûr la digitalisation. Dans la mesure où nous sommes actuellement en pleine élaboration et construction de notre offre digitale avec une part importante consacrée à l’analyse de l’existant, à la récolte des besoins et à l’établissement d’une feuille de route à court et long terme, les compétences d’ingénierie de formation d’un projet de digital learning acquises avec l’ISTF me sont très utiles et particulièrement celles sur la conception d’un dispositif.
Et comme nous sommes en train de passer de la phase réflexive à la phase active – par exemple, nous échangeons depuis plusieurs mois avec les principaux acteurs du marché pour choisir et mettre en place notre LMS – les compétences de gestion de projet, notamment liées à la coordination et au suivi des différentes phases, sont également des compétences mobilisables pour ces missions.
3) Si vous deviez convaincre quelqu’un de suivre la formation ISTF de Chef de Projet Digital Learning, quels seraient vos arguments ?
Je pense que c’est important d’insister sur la dimension gestion de projet : le digital learning recouvre des situations tellement multiples (public cible, durée, budget disponible, ressources internes ou externes, thématiques, etc) qu’il me paraît important de maîtriser toutes les compétences de la gestion de projet pour réaliser des formations attractives, efficaces et durables. Ces compétences sont au cœur de cette formation de l’ISTF, avec le fil rouge de la gestion d’un véritable projet tout au long de la formation, et ça fonctionne très bien.
La dimension opérationnelle de la formation est également un vrai plus, je suis reparti avec des fiches récapitulatives ou méthodologiques, des tutoriels et astuces, des grilles excel, des templates de tableaux de bord plein mes valises !